ACTUALITÉS - 16/02/2016 11:14 bpco
La présence de symptômes anxieux et dépressifs s’observe chez beaucoup de patients atteints d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Ces symptômes sont fréquents. Pourtant, ils sont peu évalués, sous-diagnostiqués et sous-traités malgré des facteurs de risque connus.

Beaucoup de patients atteints d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ont des symptômes anxieux et dépressifs (24.1% des patients déclarent être dépressifs et/ou anxieux dans notre cohorte), en effet cette maladie ne touche pas seulement la fonction respiratoire d’un patient, elle affecte aussi ses ressources cognitivo-affectives qui sont perturbées par l’installation insidieuse et handicapante de la BPCO.
L’anxiété et la dépression ont tendance à aggraver la dyspnée, augmenter la sensation de fatigue et donc dégrader la tolérance à l’effort. Cela peut aussi induire une instabilité émotionnelle qui nuit à l’observance et augmente les conduites à risque vis-à-vis de la santé.
Plus un patient est anxieux et dépressif et plus il aura d’exacerbation et d’hospitalisation au cours de l’année.
Ces troubles ne doivent donc pas être banalisés mais des solutions existent. L’éducation thérapeutique et la réhabilitation peuvent aider ces patients sans pour autant, sauf cas graves, avoir recours aux médicaments pour traiter l’anxiété et la dépression.